Sont présents :

• Peggy
• Édouard
• Philippe
• Emmanuel
• Raphaël

Philippe aimerai voir en quoi la philo pour nourrir un discours la transformation numérique.

Propositions d'exercice :

• réutiliser les cartes “construire une définition” de Peggy pour dégager un définition de “numérique” (Philippe, Raphaël);
• … et en dégager un problématique;
• s'entraîner à décortiquer un extrait de “Signs And Machines, capitalism and the production of subjectivity” de Maurizio Lazzarato (Manu)

Fin à 20h45, Peggy part à 20h.

On tire des cartes au hasard, on met en commun, et on rénonne un peu.

On écoute Peggy nous faire des suggestion pour la problématiser :

• il s'agit de transformer une question en un problème insoluble ;
• creuser les contradictions plutôt que de tenter de la résoudre ;
• formuler l'alternative la plus radicale sur la question sans se laisser freiner par son manque d'imagination;

On s'entraine un peu à haute voix, puis on écrit 5 minutes chacun de notre côté, puis on met en commun.

Tentative de problématisation par Manu :

Le numérique est une information qui a été quantifiée, dans un but d'automatisation de traitement (computing) ou de mise en relation (affordance).

Par “quantifié”, j'entend quelque chose qui a été rendu dénombrable, par une discretisation.

L'automatisation du traitement (computing) renvoit aux notions d'efficacité et de standard.

Problématique : Le numérique est-il plus efficace ?

Pour la mise en relation (affordance), je distingue :
- celle de l'humain et la machine
- celle d'une machine vers une machine,
- de l'humain vers l'humain.

Problématique : Le numérique rapproche-t-il les humains ?

Cadeau bonux : Une politique du numérique est-elle possible ?

Cadeau bonux 2 : Un État peut-il être numérique ?

Cadeau bonux nux : Le débat sur le numérique peut-il être numérique

Édouard se lance :

Le numérique est le traitement automatique des données et le réseau.

Le numérique met-il des humains en relation, ou bien des machines ?

Par conséquent, quel groupe (humains ou machines) dépend-t-il de l'autre ?

La révolution numérique, en ce qu'il permet d'accéder à plus de humains/machines augmente-t-elle nos libertés ?

Philippe met en opposition :

“Simplifier en discrétisant” en tension avec “faciliter”

Raphaël résume sa problématique :

On peut accéder à beaucoup d'information grace au numérique. Mais cette information a été dégradée lors sa numérisation.

Le numérique peut-il enrichir notre perception du monde ?
Quel impact sur la pertinence de nos décisions et nos actions sur le monde ?

Difficile de ne pas se noyer dans sa propre connaissance du sujet.

On a bien aimé. C'était très stimulant.

On arrive à sortir des trucs intéressant avec un minimum de cadre.

Y'avait de la profondeur, comme pour la porte.

C'est difficile de s'écouter au delà de 90 minutes.

Alternance acteur/observateur est intéressante. Renforcer ça sous forme de rôle, pour encadrer l'entrainement aux gestes.

C'est une bonne idée de se réserver 15 minutes avant le départ pour pouvoir déborder si besoin.

Prochaine séance : le 15 janvier.